Réunis ce jeudi, L’union des clubs professionnels de France (UCPF) a décidé de faire une grève lors  du week-end du 29 novembre (15ème journée L1).

Serait ce un nouvel épisode à la Knysna, les clubs français viennent t’il à la rescousse de Patrice Evra qui a une fois fait couler beaucoup d’encre ?

Non, les présidents de club protestent contre la taxe à « 75% », encore elle, ce projet de loi impose aux entreprises de payer une taxe supplémentaire pour les employés gagnant plus d’1 millions euros. La situation semble surréaliste, même si elle peut nous empêcher l’ennuie d’un match soporifique entre Guingamp et Nantes. Les Etats-unis avait connu un phénomène identique la saison dernière avec le « LOCK OUT » de la NBA, où les dirigeants avaient annulé plusieurs match et retardé le début du championnat de Basket américain pour des raisons financières. Le président de la république recevra  jeudi 31 octobre les dirigeants du ballon rond, même si le gouvernement ne semble pas vouloir revenir sur l’une des mesures  phares de la campagne présidentielle.

Bien évidemment ceci est loin des difficultés rencontrés par les ouvriers bretons ou des fermetures d’usines qui agitent le syndicaliste français, et  peut paraître indécent, seulement le championnat français est en crise. Les clubs français connaissent de réelles difficultés économiques, asphyxiés par des règles contraignantes qui les empêchent d’être compétitives face à leurs concurrents  européens. Le football est un exemple des difficultés rencontrées par la mondialisation.

La  Ligue 1 doit respecter un fair-play financier alors que les grands club européens n’hésitent pas à s’endetter afin d’attirer les meilleurs joueurs. Définitivement, les dirigeants français doivent vendre leurs  talents afin de réduire la masse salariale du club, ce qui entraîne des répercussions sportives. L’Olympique de Marseille a subit une nouvelle défaite en ligue des champions face à Naples (1-2) mardi soir, compromettant sérieusement toute hypothétique chance de qualification en 8ème de finale, rappelant ainsi  les parcours désastreux de Montpellier ou d’Auxerre. L’Olympique Lyonnais, pourtant grand habitué de cette compétition,  n’a  pu passer la phase éliminatoire trébuchant face à la Real Sociedad et se retrouvant ainsi en Europa Ligue.

L’arrivée des qataris semblait pourtant avoir été bénéfique pour le football français. La présence de grand joueurs, comme David Beckham, avait amené d’autres pays à s’intéresser à la ligue 1, augmentant ainsi les droits télévisuelles et  les revenues  perçus par les clubs.

La situation financières du PSG et de Monaco est loin d’être la même pour leurs adversaires. LA taxe à « 75% » aurait des conséquences néfastes sur le budget des différentes équipes qui devraient se séparer des meilleurs joueurs.

Le niveau de la première division s’en ressentirait et verrait les nouveaux investisseurs s’éloignaient vers d’autres championnat.

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